Webinaire AFPA-GPIP Immunisation contre le VRS
Le Pédiatre n°318 septembre-octobre 2023
Publié le 30.10.2023
par Robert Cohen, Hervé Haas, Andreas Werner, Olivier Romain
Immunisation des nouveau-nés et nourrissons contre le VRS par le nirsevimab en pratique
Webinaire Afpa/GPIP. 14 septembre 2023. Le Nirsevimab anticorps monoclonal, pourquoi, comment, quand ? Protection des nourrissons et grands prématurés
Rédaction : Véronique Desvignes
Liens d’intérêts des intervenants disponibles sur Transparence Santé et le site Infovac
Pour avoir un impact significatif, un programme d’immunisation doit être suivi, nous en avons déjà eu confirmation avec les vaccinations contre le pneumocoque et les méningocoques. L’objectif de ce webinaire est de contribuer à obtenir de bonnes couvertures d’immunisation notamment pour les enfants les plus à risque de formes graves et d’hospitalisation. La majorité des pédiatres y est déjà favorable mais tous les acteurs doivent être associés et en comprendre les enjeux.
Le virus respiratoire syncytial (VRS)
D'après l'intervention du Pr Robert Cohen, pédiatre infectiologue, CHI Créteil, Infovac, Activ
Épidémiologie et principales pathologies
Le poids du VRS est lourd puisqu’il est le premier pathogène en pédiatrie, avant la grippe et le pneumocoque. Le VRS est ubiquitaire avec plus de 95 % des enfants qui font leur première infection à VRS avant l’âge de 2 ans et plus de 95 % des individus qui vont faire plusieurs infections à VRS. Les formes les plus graves sont observées chez les nouveau-nés, les petits nourrissons et les personnes âgées. Les moins de 3 mois sont deux fois plus hospitalisés que les 3-6 mois et les 6-12 mois.
Le meilleur marqueur de la circulation du VRS est la bronchiolite du petit nourrisson.
Toutefois deux erreurs sont à éviter car elles rendent l’évaluation du poids du VRS difficile.
- La première erreur est de penser que le VRS donne des pathologies chroniques graves uniquement chez l’enfant.
- La deuxième erreur est de confondre bronchiolite et VRS.
En effet, chez l’enfant de moins de 2 ans plus de 50 % des bronchiolites ne sont pas dues au VRS.
En conséquence, même si les anticorps monoclonaux ont une efficacité très importante, la bronchiolite ne disparaîtra pas totalement avec le Nirsevimab.
Le VRS est aussi la première cause de pneumopathies chez le jeune enfant (souvent en association avec du pneumocoque). Le VRS est la première cause d’otite virale et les otites (notamment à pneumocoques) sont très nombreuses au moment du premier pic épidémique du VRS. Le VRS est également respo
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