VRS Nourrissons à risque

Facteurs de risque d’infection sévère à VRS

Jusqu’à la mise sur le marché du nirsevimab, la protection n’était assurée que pour les enfants définis comme à risque avec une injection mensuelle de palivizumab qui ne pouvait être réalisée qu’en milieu hospitalier.

• • Critères de vulnérabilité :
    – prématurité < 36 semaines d’aménorrhée (SA)
    – Age < 2 mois en tenant compte de l’âge corrigé (risque d’apnées)
    – Comorbidités
    • • dysplasie bronchopulmonaire
      • ventilation néonatale prolongée
      • cardiopathie congénitale avec shunt non opéré
      • Déficits immunitaires
      • Pathologies avec risque accru de toux inefficace et fatigabilité musculaire (les maladies neuro musculaires, polyhandicaps, trisomie 21..)

    Enfants présentant une indication de traitement par palivizumab (SYNAGIS)
    Dysplasie broncho-pulmonaire,Ventilation néonatale prolongée,Cardiopathie congénitale avec shunt non opérée (retentissement hémodynamique),Pathologies avec risque accru de toux inefficace et fatigabilité musculaire (les maladies neuro musculaires, polyhandicaps, trisomie 21, etc.),

• Les critères environnementaux :
  • Des contextes sociaux ou économiques défavorables, des difficultés d’accès aux soins ne permettant pas un retour à domicile (Grade C) ;
  • Pour les prématures ≤ 35 SA (Grade B) :
    • Tabagisme pendant la grossesse (Grade A),
    • Tabagisme passif (Grade A),
    • Naissance dans la période autour de l’épidémie à VRS (Grade B)
    • Fratrie (Grade C),
    • Crèche (Grade A),
    • Absence d’allaitement maternel (Grade A) ;
  • Tabagisme passif (augmente le risque de recours de soins (Grade A) ou d’hospitalisation en réanimation (Grade C).