une étude d’EPI-PHARE confirme la sécurité maternelle et fœtale du vaccin Abrysvo
novembre 2025
EPI-PHARE, groupement d’intérêt scientifique entre l’ANSM et la Cnam, publie les résultats d’une étude sur la sécurité du vaccin Abrysvo.
Réalisée à partir des données du Système national des données de santé (SNDS) lors de la première campagne nationale de vaccination 2024–2025, cette étude confirme l’absence de risque accru de complications graves pour les mères et leurs enfants à naître lorsque la vaccination est réalisée entre la 32e et la 36e semaine d’aménorrhée.
Etude de pharmaco-épidémiologie sur 29 000 femmes vaccinées entre septembre 2024 et janvier 2025, durant la première campagne nationale de vaccination des femmes enceintes contre le VRS.
Les résultats ne montrent, chez celles qui ont été vaccinées entre la 32e et la 36e semaine d’aménorrhée, aucune augmentation du risque de complications graves de la grossesse (notamment de naissance prématurée, d’accouchement dans les semaines suivant la vaccination, d’enfant mort-né, de petit poids de naissance, de césarienne, d’hémorragie du post-partum ou d’événements cardiovasculaires graves).
Toutefois l’étude invite à la vigilance les femmes vaccinées avant ou à 32 semaines d’aménorrhée. Chez ces femmes, qui ne représentent que 6 % des femmes vaccinées, une légère hausse du risque de naissance prématurée n’est pas à exclure. Si un lien de causalité avec la vaccination ne peut être établi à partir de cette étude, cette tendance, déjà rapportée dans de précédentes études, fait déjà l’objet d’un suivi renforcé.