Communiqué de presse des sociétés savantes de pédiatrie

A peine 15 jours après l’arrivée du nirsevimab (Beyfortus®) l’adhésion des jeunes parents au traitement préventif dépasse toutes nos espérances ce qui constitue une excellente nouvelle. Pour autant, le calendrier d’approvisionnement des doses de 100 mg en officine a conduit à la suspension temporaire de la délivrance du nirsevimab (circulaire DGS 26 septembre 2023).
De ce fait nous sommes amenés à restreindre les injections aux enfants les plus à risque de formes graves et réanimatoires de bronchiolite. Les différentes sociétés et groupes de pédiatrie émettent des recommandations sur le profil de ces enfants à immuniser et insistent sur l’application indispensable des mesures de prévention et d’hygiène.

Recommandations dans la situation actuelle

Les différentes sociétés savantes de pédiatrie se sont concertées et recommandent d’immuniser pour l’instant :

  • Les nouveau-nés avant la sortie de maternité ou tout nourrisson sortant de néonatologie ou de soins intensifs pédiatriques durant la période épidémique, quel que soit leur âge.
  • Les nourrissons vulnérables avec comorbidités et vivant leur première saison épidémique (intégrant les enfants éligibles au palivizumab).

Les enfants vulnérables

présence d’une pathologie néonatale exposant au risque de forme grave de bronchiolite à VRS, notamment des malformations congénitales abdomino-thoraciques, des maladies pulmonaires chroniques à révélation néonatale, une maladie neuromusculaire avec retentissement respiratoire, déficit immunitaire…

Cas des enfants éligibles au palivizumab en première saison

Le palivizumab reste indiqué si le nirsevimab n’est pas disponible.


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@PediatresAfpa