Les recommandations officielles

  • 2007 Carnet de santé, mises à jour en 2018 et prévues dans le carnet de santé dématérialisé
  • 2009, « 3 6 9 12 » Serge Tisseron
  • 2009 « La télévision n’est pas toujours un jeu d’enfant » CSA
  • 2013 « l’enfant et les écrans, avis de l’’académie des sciences »
  • 2016, « L’enfant et les écrans : les recommandations du Groupe de pédiatrie générale à destination des pédiatres et des familles » GPG (SFP et AFPA)
  • 2019 « L’enfant, l’adolescent, la famille et les écrans – Appel à une vigilance raisonnée sur les technologies numériques » Académie des sciences, Académie nationale de médecine et Académie des technologies (« les trois Académies »)
  • 2019 « Effets de l’exposition des enfants et des jeunes aux écrans » et 2020 « de l’usage excessif à la dépendance » HCSP
  • 2020, « la meilleure application pour votre enfant, c’est vous » et « les écrans, un temps pour tout » AFPA et la fondation pour l’enfance, avec le soutien de Santé publique France
  • 2020, recommandations du Collège national des sages femmes, avec l’AFPA et Jonathan Bernard, INSERM

Les actions de l’AFPA

  • 2005 Conférence de la famille Ministère des Solidarités, de la Santé et de la Famille. Protection de l’enfant et usages de l’Internet Sécuriser une pratique familiale de l’Internet
  • 2007 Pétition de Serge Tisseron, cosignée avec Pierre Delion et Bernard Golse, Un moratoire contre la fabrique des bébés téléphages !”
  • 2008 Ministère de la santé, groupe de travail « pas d’écran avant trois ans »
  • Septembre 2011 Communiqué de presse de l’AFPA DU BON USAGE DES ECRANS CHEZ LES ENFANTS « La règle du 3-6-9-12 »
  • 2013 Avis de l’académie des sciences « L’enfant et les écrans », AFPA citée dans ses actions pour promouvoir le 3 6 9 12
  • 2015 Réalisation enquête Enfants et écrans par l’AFPA, dans le but de préparer les journées du GPG (archives de pédiatrie 2018)
  • 2016 9ème journée du GPG – Jean-Paul DOMMERGUESsur le thème : « l’enfant et les écrans » à Boulogne-Billancourt et à Lyon
  • 2016 Intervention auprès du sénat pour la loi relative à la suppression de la publicité commerciale dans les programmes jeunesse de la télévision publique.
  • 2017 L’enfant et les écrans : les recommandations du Groupe de pédiatrie générale (Société française de pédiatrie) à destination des pédiatres et des familles, en collaboration avec l’AFPA
  • 2019 avec la Fondation pour l’Enfance et santé publique France, campagne « La meilleure application pour votre enfant, c’est vous ».
  • 2021 Recommandations pour la pratique clinique : « Interventions pendant la période périnatale ». Le jeune enfant et les écrans. [Rapport de recherche] avec Jonathan Bernard, chercheur Inserm pour le Collège National des Sages-Femmes de France.
  • 2021, campagne de spots télévisés sur les mille jours sur M6 avec la SPF, un spot « la meilleure application pour votre enfant, c’est vous », rediffusée en 2022, puis nouveaux spots fin 2023 toujours avec participation AFPA
  • 2022 Plan d’actions « Pour un usage raisonné des écrans par les jeunes et les enfants » Ministère de la santé promouvant les ateliers « les écrans un temps pour tout »
  • 2024 Travail en partenariat avec fondation pour l’enfance et e enfance
  • 2024 Représentation au « comité d’experts du jeune public » de l’ARCOM

Auditions à plusieurs reprises au sénat et à l’assemblée nationale.

En 2020, l’AFPA et Jonathan Bernard de l’INSERM ont proposé des recommandations pour la pratique clinique axées sur la période périnatale, après avoir effectué une synthèse de la littérature sur l’usage des écrans avant l’âge de 5 ans et récapitulé les recommandations nationales et internationales.

Recommandations du Collège National des Sages-femmes de France

  • Pendant la grossesse, il est recommandé d’inciter les parents à réfléchir et à questionner leurs propres usages des écrans (quantité, contenus média, contexte d’utilisation) qu’ils consomment (Accord d’experts).
    L’objectif est d’abord d’identifier les temps et moments d’usage ainsi que les types de distractions (sonneries, notifications, jeux vidéo, télévision en arrière-plan) qui pourront être réduits, afin de mieux les consacrer aux soins, aux interactions et aux jeux avec leur enfant, ainsi qu’à la réduction de la dette de sommeil fréquente chez les jeunes parents (renvoi vers le texte rythmes du nouveau-né). Le second objectif est de préparer les parents à façonner le comportement futur de leur enfant en adoptant eux-mêmes des règles d’usage claires et une posture éducative de type rôle-modèle.
  • Inciter les équipes de maternité à réfléchir à l’utilisation et l’installation des écrans dans les espaces publics de l’établissement et dans les chambres (Accord d’experts).
  • Il est recommandé de sensibiliser les parents aux rythmes veille-sommeil et aux besoins du bébé (Accord d’experts), et de les inciter à ne pas laisser les écrans allumés en arrière-plan lors de leur séjour à la maternité et une fois rentrés au domicile (Grade B).
  • Il est recommandé aux parents de mettre leur smartphone/tablette de côté et en silencieux pendant les soins, les activités et jeux avec leur enfant (Accord d’experts). Les moments d’interaction parent-enfant doivent être interrompus le moins possible par des sollicitations non essentielles (Grade B).
  • Il est recommandé aux parents d’éviter de laisser la télévision allumée dans les pièces à vivre si on ne la regarde pas, et de dédier des lieux (chambres) et des moments familiaux (repas, avant la nuit, en voiture) sans écran afin de favoriser les interactions parent-enfant (Grade B).
  • De 0 à 24 mois, l’exposition de l’enfant aux écrans n’est pas utile pour le développement de l’enfant et doit donc être minimale (Grade B). Les appels vidéo avec la famille ou des proches éloignés font figure d’exception dès lors qu’ils sont d’une durée réduite (Grade B).
    À cet âge, l’enfant a besoin de construire ses repères spatiaux et temporels, de développer ses compétences motrices, langagières, psycho-affectives et émotionnelles. La qualité des interactions qui s’établissent entre le nourrisson et ses parents et les adultes qui prennent soin de lui est fondamentale pour son développement psycho-affectif et cognitif à cette période de plasticité cérébrale, où les connexions neuronales se créent et s’enrichissent.
  • À partir de 24 mois, il est globalement déconseillé d’exposer les enfants aux écrans ; il est toutefois possible d’accompagner son enfant dans des activités interactives adaptées à son âge, en privilégiant les plans longs et un rythme lent (Grade B).
  • Il est recommandé de ne jamais laisser un jeune enfant seul devant un écran sans surveillance ni contrôle parental des contenus (Grade B).
  • Il est recommandé de ne pas calmer ou endormir un jeune enfant en lui proposant de regarder ou de jouer avec un écran (Accord d’experts).
  • Il est recommandé aux parents d’établir des règles familiales d’usage des technologies, y compris de leur propre usage en présence des jeunes enfants, en faisant des différences selon l’âge de la fratrie. Ces règles seront adaptées et rediscutées régulièrement, de préférence avec les enfants, dès que leur niveau de compréhension le permet (Accord d’experts).