Cas cliniques : comment faire quand plus personne ne dort ?
Le Pédiatre n°323 juillet-août 2024
Publié le 17.08.2024
par Roxane Desandes, Véronique Desvignes, Laura Hatchondo, Ludivine Guérin-Franchitto
Découvrez trois cas cliniques concrets autour du sommeil de l’enfant, s’appuyant sur les échanges issus de la table ronde "Sommeil du petit enfant" du congrès de Toulouse 2024. Le premier cas suit le parcours d’une jeune maman confrontée aux difficultés d’endormissement de son bébé, entre reflux, cododo, reprise du travail et besoin de réassurance. Le second décrit un garçon de 4 ans souffrant de troubles digestifs persistants et de réveils nocturnes envahissants, nécessitant un éclairage gastro-entérologique et psychologique. Le troisième aborde d’autres problématiques fréquemment rencontrées en consultation. Ces situations, commentées par les docteures Laura Hatchondo et Ludivine Guérin-Franchetti, illustrent la complexité du sommeil infantile et la nécessité d’un accompagnement pour les familles.
Sommaire
- Cas clinique n°1
- Cas clinique n°2
- Cas clinique n°3
Il nous a semblé intéressant de vous proposer ces 3 cas cliniques dans lesquels chacun(e) d'entre nous peut se reconnaître, de vous rapporter les réponses que nous avons pu donner et de les enrichir des commentaires des docteurs Laura Hatchondo et Ludivine Guérin- Franchetti, intervenantes de la table sommeil "sommeil du petit enfant" lors du congrès AFPA de Toulouse en juin 2024.
Cas clinique n°1
Visite du 1° mois
Madame M. vient pour la visite du premier mois avec sa petite Ameline. C’est son premier enfant. Elle a 35 ans. Elle est infirmière à l’hôpital. Avec son compagnon, ils ont eu un parcours un peu compliqué pour avoir cette enfant (inséminations artificielles puis PMA). La grossesse a été parfaite et l’accouchement sans problème. Elle l’allaite et souhaite continuer même après la reprise de son travail dans 2 mois et demi. Tout se passe bien mais les soirs la petite pleure beaucoup (elle sait que c’est normal) mais les pleurs qui débutent vers 19 heures, ne s’arrêtent souvent pas avant 23 heures-minuit. Comme son compagnon se lève tôt le matin (il est commercial et a beaucoup de route à faire tous les jours), c’est elle qui s’en occupe le soir et la seule façon qu’elle a trouvé pour l’endormir, c’est de la prendre à côté d’elle, dans le lit. Elle ne la met pas au milieu du lit parce qu’elle sait qu’elle peut l’étouffer mais elle la garde sur elle, le ventre contre sa poitrine. Elle ne sait pas si
Vous êtes intéressés par les articles de la revue Le Pédiatre ?
Abonnez-vous dès maintenant et accédez à tous nos articles !
s’abonner à partir de 50€/An