Editorial … des préoccupations fréquentes de notre exercice

Véronique Desvignes, rédactrice en chef.

Encore un numéro du pédiatre très éclectique avec des préoccupations fréquentes de notre exercice : les douleurs abdominales chroniques, la constipation, la photoprotection de l’enfant. De la parentalité encore et toujours (questions mpedia, journée Explore de Bordeaux). De la recherche de haut niveau avec la première journée du réseau français de recherche clinique en pédiatrie Pedstart. Un nouveau Cold case avec des lésions cutanées intrigantes pour lesquelles nous sollicitons vos avis car nous n’avons pas la réponse. Et d’autres articles encore.

La version numérique du pédiatre se met en place. Merci de vos retours. N’hésitez pas à nous contacter si vous avez des suggestions pour améliorer la revue ou si vous avez constaté des problèmes ou des erreurs.

La nostalgie de la revue papier reste pourtant bien réelle. Lisez la jolie lettre de Jacques Langue, premier rédacteur en chef du pédiatre, aux manettes pendant 20 ans.

Continuez à nous lire, nous soutenir et nous faire connaître. Une fois de plus, nous avons besoin de vous. Dans la presse pédiatrique la concurrence est inégale…

Bonne lecture à tous

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Jacques Langue, ancien directeur de la rédaction, ancien président de l'AFPA

Eh bien, ça y est, le pédiatre est numérisé. Je me méfie du mot numérisation qui sonne comme « normalisation ». Rédacteur de la revue pendant une vingtaine d’années, je garde du « petit » le souvenir d’une personnalité un peu brouillonne. Collé à dos carré il s’était laissé aplatir et agrafer. Bimestriel, il aimait s’échapper hors du temps. Malmené par ses résultats, il se glissait en fin d’assemblée à l’Afpa. Il portait sur son maillot « L’enfant est partout, le pédiatre doit y être », quel culot ! Surveillé, conseillé et soigné, il est maintenant présent sur les écrans.

J’aime son papier, son enveloppe qui, coupée, sert de dossier, le Cahier du pédiatre créé par Gérard Beley qui dépasse de la revue comme pour la prolonger, les pages qui brillent et sentent l’encre avant de sécher, jaunir et corner. À plat, la lecture progresse du plus loin au plus près. Je me méfie des vieux écrans d’o