Pediatric Infectious Disease Group (GPIP) position paper on the immune debt of the COVID-19 pandemic in childhood, how can we fill the immunity gap?

novembre 2021

Article de position du Groupe de Pathologie Infectieuse Pédiatrique (GPIP) sur la dette immunitaire de la pandémie de COVID-19 chez les enfants et comment combler le fossé immunitaire.
  1. Réduction des infections virales et bactériennes chez les enfants pendant la pandémie de COVID-19 : Les mesures non pharmaceutiques (NPI) ont limité la transmission du SARS-CoV-2 et d’autres pathogènes, entraînant une baisse des infections comme la bronchiolite, la varicelle, la rougeole, la coqueluche, et les maladies invasives à pneumocoques et méningocoques.
  2. Dette immunitaire et risque de rebond épidémique : La diminution de la stimulation immunitaire due à la réduction de la circulation des agents pathogènes et à la baisse de la couverture vaccinale a créé une « dette immunitaire ». Cela pourrait entraîner des épidémies plus importantes lorsque les NPI seront levées, en raison d’une proportion croissante de personnes « susceptibles » et d’une immunité collective déclinante.
  3. Impact sur les programmes de vaccination : La pandémie a perturbé les programmes de vaccination, entraînant des retards et une baisse de la couverture vaccinale pour plusieurs vaccins essentiels. Cela augmente le risque de résurgence des maladies évitables par la vaccination.
  4. Conséquences potentielles sur l’immunité innée « entraînée » : La réduction des contacts infectieux pourrait avoir diminué l’entraînement de l’immunité innée chez les enfants, les rendant potentiellement plus susceptibles aux infections futures.
  5. Nécessité de renforcer les programmes de rattrapage vaccinal : Pour éviter les rebonds épidémiques, il est crucial de mettre en place des programmes de rattrapage vaccinal renforcés et d’envisager l’élargissement du calendrier vaccinal français pour inclure des vaccins contre le rotavirus, la varicelle, et les méningocoques des sérogroupes B et ACYW.